mercredi 2 décembre 2015

Bota/05 : Chénopode blanc


Cette plante de la famille des épinards doit son nom à ses feuilles en forme de patte d'oie d'un vert blanchâtre (de pode, pied et chéno, oie). Mais elle est surtout connue sous le nom de "chou-gras" et a donné au Québec l'expression "jeter ses choux gras" qui signifie jeter des choses qui sont encore bonnes...

mercredi 19 juin 2013

Bota/03 : Sauge commune

Ou Sauge des prés, comme l'indique son nom latin : Salvia Pratensis.
Plante commune dans les prairies sur terrain calcaire, talus, bords de route, pelouses.
Caractéristique intéressante des fleurs : les étamines articulées s'inclinent pour toucher le dos des insectes pollinisateurs dès que leur trompe pénètre dans la fleur.

Famille
Elle fait partie de la famille des Lamiacées (ou Labiacées, ou encore Labiées), qui regroupe notamment les épiaires, les lamiers, la mélisse, les menthes, les serpolets, la verveine.
Une grande famille qui regroupe beaucoup d'espèces cultivées comme plantes condimentaires (sauge, thym, basilic, menthe, marjolaine, origan, etc.).

Plante médicinale ?
Le nom vient du latin salvare, « sauver ». Certaines espèces de sauge principalement la Sauge officinale, possèdent en effet de nombreuses vertus médicinales. Elles étaient considérées au Moyen Âge comme une panacée.
Deux espèces étaient particulièrement utilisées pour leurs sommités fleuries et leurs feuilles, la Sauge sclarée (Salvia sclarea) et la Sauge officinale (Salvia officinalis), avec lesquelles on faisait des infusions et des décoctions.
"Qui a de la sauge dans son jardin, n'a pas besoin d'un médecin" (dicton provençal)

Nouvelle plante alimentaire mondiale : Salvia hispanica, "Chia"
Wikipedia : "Dans l'ère préhispanique et depuis l'Antiquité, les Aztèques (et avant eux, les Mayas) ont cultivé une variété locale de sauge, le « chia » (Salvia hispanica), qui a donné son nom à l'État mexicain du Chiapas (eaux/rivière du chia) ; les graines de chia constituaient alors la troisième source alimentaire végétale après les variétés de maïs et de blé. La culture de chia a ensuite presque disparu pour ne subsister qu'à l’état sauvage, pour des raisons politiques et religieuses (car la graine servait aussi de monnaie d'échange et dans les offrandes rituelles). On redécouvre aujourd'hui ses vertus en matière de nutrition, car sa petite graine ovale ou ronde (d’environ 1 mm de diamètre), généralement grise, mêlée de taches noires ou blanches, et qu'on peut consommer de la même façon que le riz ou la semoule de blé, est très riche en acides gras polyinsaturés cis (dont plus de 60 % d'oméga-3) et pratiquement exempte de tout composé toxique (notamment, absence de ricine et produits similaires) ou phyto-hormonal.
Aujourd'hui à nouveau cultivée en Amérique centrale et dans le sud des États-Unis, la graine de chia est une source alternative d’oméga-3, préférable au soja ou même à la graine de lin qui font l’objet de surveillance de la part des autorités sanitaires à cause de leur trop fort apport en flavonoïdes actifs (propriétés hormonales comparable aux œstrogènes) ou aux huiles de poisson (dont la pêche est aujourd’hui limitée et dont les sous-produits ne sont plus exempts de composés polluants). Cette semence fait partie des « nouvelles » espèces alimentaires dont l’usage devrait se développer et faire l’objet de recommandations, d’autant plus que sa culture est nettement moins exigeante en ressources naturelles que celle du soja et nécessite beaucoup moins d’engrais azotés (polluants des nappes aquifères et de l’atmosphère). En France, on la trouve vendue souvent associée à des produits céréaliers comme le boulghour méditerranéen."






jeudi 13 juin 2013

Bota/02 : Luzerne cultivée

Famille
De la famille des Fabacées (famille aussi appelée couramment Légumineuses ou Papilionacées) comme les Vesces, Gesses et autres Trèfles, les Luzernes appartiennent à la sous-famille Medicago.
La Luzerne cultivée (Medicago sativa) est une plante vivace dressée qui peut culminer à 90cm d'altitude. Très commune, elle est également appelée Grand trèfle ou Foin de Bourgogne.

Culture
Elle est très cultivée pour sa richesse en protéines (allant jusqu'à 55 %) et ses qualités d'amélioration des sols. Abondamment répandue dans les contrées tempérées, tant à l'état sauvage que cultivée, la luzerne est très utilisée pour l'alimentation du bétail car elle est une véritable source industrielle de protéines et de carotène.
Ses racines peuvent descendre jusqu'à 2 mètres de profondeur, ce qui confère à cette espèce une bonne résistance à la sécheresse et une certaine capacité à décolmater les sols ou à améliorer leur perméabilité.

En cuisine
La consommation de graines germées ou de jeunes pousses vertes de luzerne est très commune chez les adeptes de l'alimentation biologique. De toutes les graines germées habituellement consommées par l'homme, la graine germée de luzerne est celle qui contient le plus de vitamines. Après le germe de haricot mungo, elle est la plus consommée en France, avec le germe de lentille. Et elle est beaucoup plus facile à faire germer chez soi que le germe de haricot mungo (lequel nécessite des rinçages beaucoup plus fréquents).

En phytothérapie
En phytothérapie, elle est appréciée pour ses qualités reminéralisantes (elle contient d'importantes quantités de fer, de calcium, de magnésium et de potassium), et nutritives, mais aussi récemment pour son action antihémorragique, grâce à la vitamine K, et anti-cholestérol, grâce au coumestrol, un œstrogène végétal.

Sources

http://garrigue-gourmande.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1075&Itemid=122

Saponines

Il y a donc des saponines dans le Silène enflé, d'où ce conseil de ne pas trop en manger cru... Petit résumé de ce que Wikipedia nous apprend sur les saponines :

> Quesako
Les saponines ou saponosides sont des molécules naturellement produites par des plantes ou des animaux. On les trouve souvent en plus forte concentration dans les tissus riches en substance nutritive, comme les racines, les tubercules, les feuilles, les fleurs et les graines.
Les saponines servent probablement aux plantes de substances défensives, en particulier contre les agressions microbiennes et fongiques. Par leur amertume et leur toxicité, elles limitent aussi probablement la prédation (mais certaines espèces y sont peu sensibles : escargots, limaces par exemple).

> Toxicité
Elles présentent une toxicité (elle libèrent l'hémoglobine des globules rouges...), mais heureusement celle-ci disparaît à la cuisson (ouf !).
Au-delà de certaines doses, les saponines sont nettement toxiques pour les animaux à sang froid (poissons, insectes). Cette toxicité, associée à leur dissolubilité dans l'eau, a permis, sans doute depuis la préhistoire, à certains peuples indigènes d'en faire des poisons utilisables pour la pêche (en broyant certaines racines, créant ainsi un savon riches en saponines versé dans l'eau des rivières).

> Savon naturel
Toutes les saponines sont fortement moussantes et constituent d'excellents émulsifiants. "Douées de propriétés tensioactives, les saponines font mousser leurs solutions et servent de détergent (...) elles produisent une mousse semblable à celle du savon quand on les agite dans l’eau (lat. sapo = savon)."
Elles ont un caractère émulsifiant et détergent et on a effectivement traditionnellement longtemps utilisé des racines de plantes du genre Saponaria (Famille des Caryophyllaceae) ou certaines Sapindaceae (ndlr ; les fameuses noix de lavage) pour fabriquer du savon".


mercredi 12 juin 2013

Bota/01 : Silène enflé

On commence cette série < Bota > par une petite fleur comestible.
Mais tout d'abord, voyons ce que nous apprend le Guide Delachaux des fleurs de France. Il n'y a pas un Silène mais... tout un panier : Silène penché, cure-oreille, maritime, acaule, de nuit, à larges feuilles, de France, etc. Wikipedia en liste une bonne cinquantaine rien qu'en France.